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| « good morning, beautiful ;; LOUISA | |
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Baptiste Lefevre
Nombre de messages : 127 Age : 36 LIEU PRÉFÉRÉ : Un studio d'enregistrement. JUSTE UNE CHANSON : To Roam. UN SUJET ? : Accordez-moi une petite pause. Date d'inscription : 03/01/2009
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| Sujet: « good morning, beautiful ;; LOUISA Janvier 6th 2009, 11:24 pm | |
| | « good morning, beautiful PV Louisa. |
Il ne pouvait être bien tard mais, déjà, le soleil envoyait ses flèches d’or illuminer la pièce. L’ordinaire - bien que très élégant - blanc immaculé des murs s’était muté en une teinte délicieusement ambrée, quelques tons cuivrés enflammant le mobilier et certains recoins. Doucement, j’émergeai de mes rêves, soupirai lascivement et ouvrai mes paupières encore alourdies par la longue nuit. Toute la chambre était plongée dans une ambiance feutrée et agréable. Je souris imperceptiblement, mon regard s’abîmant dans les jeux de couleurs et d’apparence. Puis, je me retournai lentement, mes yeux s’attardant sur les contours du visage de celle qui dormait à mes côtés. Elle semblait si reposée, paisible. Je distinguais sa respiration calme et apaisée, tentai de réguler la mienne en fonction de son souffle. Je n’y parvenais pas, cependant, tant mon cœur s’affolait. Mes battements s’accéléraient, puis ralentissaient soudainement. Je fermai doucement les paupières, m’évertuant à décrypter les pensées qui traversaient mon esprit. Le souvenir de notre rencontre me heurta violemment, et je compris qu’il s’agissait de cela. C’était ce qui m’exhortait. Ce soir-là, j’avais accompagné ma mère à la soirée organisée après l’une des nombreuses ventes aux enchères auxquelles elle participait. Elle avait offert quelques-unes de ses œuvres, afin qu’ils les vendent. L’argent récoltée était pour une bonne cause, il n’était donc pas étonnant que ma mère y participe. D’ordinaire, mon père l’accompagnait mais, étant retenu à New-York, je lui avais gentiment proposé d’y aller avec elle. J’avais sans nul doute eu un pressentiment, car je la remarquai dès que je fus entré. Louisa Rousseau n’était certainement pas la plus élégante. Elle était sans conteste la plus belle, la plus inouïe, cependant. Mirifique. Tout en elle respirait l’arrogance et, pourtant, elle semblait pétillante de vie. Cet alliage m’avait troublé si intensément que j’avais bien pris plusieurs minutes avant d’aller l’aborder. Ce matin, allongé à mes côtés, elle me produisait exactement le même effet. A la différence près qu’elle était avec moi, qu’elle était entièrement pour moi, et que je le savais. Je souris une nouvelle fois à cette pensée, rouvris les yeux, respirai profondément et me décidai enfin à quitter les draps qui m’enveloppaient. J’avisai un tee-shirt jeté nonchalamment au fond du lit et l’enfilai rapidement, avant de me déplacer jusqu’à la salle de bain sans faire de bruit. Il était hors de question d’éveiller cet ange endormi.
Je me préparai rapidement, en sortis après quelques minutes. Mes iris se déposèrent rapidement sur la silhouette de ma compagne et je ris doucement en l’entendant marmonner quelques paroles incompréhensibles. Son rêve semblait agité. Je parcourus la pièce, attrapai le téléphone et appelai le room service. J’avais une petite idée pour la suite des évènements, et il me fallait ruser afin qu’elle ne s’éveille pas trop tôt. Nous étions toujours ainsi. Notre relation n’était pas des plus banales, puisque nous nous appliquions à surprendre l’autre dès que l’occasion se présentait. Nous ne connaissions que trop bien la lassitude qui s’installait peu à peu entre deux personnes, et nous voulions éviter cela. A tout et n’importe quel prix. Dès que j’eus posé le combiné, je m’installai doucement sur le fauteuil, face au lit double, et m’abîmai dans la contemplation de Louisa. Les rayons du soleil embrasaient sa peau, ainsi que ses cheveux qui semblait brutalement en feu. Je jetai un coup en direction du réveil, sur l’une des tables de chevet et acquiesçai doucement. J’allais la réveiller délicatement, mais fallait-il encore que je trouve comment. Je parcourus la pièce du regard et le seul objet qui attira considérablement mon attention fut ma guitare, posée dans le coin, contre un mur. Je me levai et l’attrapai sans ménagement, avant de m’asseoir sur le bord du lit. Je pinçai quelques cordes, exécutai un arpège, avant de me mettre à jouer une mélodie que j’avais écrite, quelques semaines auparavant. J’y ajoutai quelques paroles improvisées, mon regard braqué sur le visage qui n’allait pas tarder à se tendre.
« Good mornin’, my beautiful. Time to wake up, my sweet. » J’avais délibérément chanté en anglais. Pour plus d’effet. A cette pensée, je levai les yeux au ciel. Mon père n’avait cessé de me répéter que notre langue était belle, tout ce qu’il y avait de plus poétique et que je ne devais avoir honte de la chanter. Je lui avais toujours répété que je n’en avais guère honte, mais qu’il était certainement plus aisé de se faire connaître s’il on ouvrait un peu nos horizons. Mouvement du côté de ma brunette. Je me tus brusquement, scrutant la moindre de ses réactions. Elle me tourna le dos, pour commencer, puis je l’entendis soupirer et murmurer des paroles que je ne préférais pas relever. J’haussai un sourcil, feignant la surprise.
« Je t’ai réveillée ? Navré, mais il le fallait. » Je retins un rire, posai ma guitare sur le sol. Elle soupira une nouvelle fois, et je compris que je l’avais parfaitement éveillée et qu’il lui serait impossible de se rendormir. Je me penchai vers une Louisa somnolente et lui volai un baiser tandis qu’elle se redressait tranquillement. Mes paroles durent l’intriguer car, pour toute réponse, elle ne m’offrit qu’un regard interrogateur.
« J’espère que tu n’as jamais bu de champagne au petit-déjeuner, je nous ai prévu une journée un peu spéciale. Nous n’allons faire que des choses que nous n’avons jamais faites. Tu t’étais déjà réveillée en musique ? Parce que tu pourrais déjà obtenir un point... » Je tentai de lire la réponse dans ses yeux, mais elle dissimulait le moindre sentiment. Je connaissais ce regard, et elle jouait probablement à la jeune femme terriblement scandalisée d’avoir été éveillée au beau milieu d’un si beau rêve. Les commissures de mes lèvres s’étirèrent en un sourire, l’un de ses sourires amusés qui me quittaient rarement.
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| | | Louisa Rousseau Frenchy* | Truth or dare ? ‹3
Nombre de messages : 123 Age : 31 LIEU PRÉFÉRÉ : MUZIEKWEG ( Club de jazz ) JUSTE UNE CHANSON : I don't care ♥ ~ Fall Out Boy UN SUJET ? : Of course (= Date d'inscription : 26/12/2008
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| Sujet: Re: « good morning, beautiful ;; LOUISA Janvier 8th 2009, 10:35 pm | |
| Marchant sur un nuage cotonneux, Louisa contemplait le ciel, d'un bleu clair et uniforme. Des pétales de fleurs volaient et venaient se coincer dans ses cheveux, tandis qu'elle marchait droit devant elle, sautant d'un nuage à un autre pour enfin rejoindre une petite table où étaient disposés des centaines de pâtisseries. Quelques notes de musiques arrivèrent enfin jusqu'aux oreilles de le demoiselle. « Good mornin’, my beautiful. Time to wake up, my sweet. » Cette voix, aussi familière et agréable soit-elle, vint arracher Louisa de ses songes et de son pays des bisounours. Quelques accords de guitares résonnèrent encore dans la petite chambre avant que la jeune fille se décide finalement à ouvrir un œil. Elle aurait volontiers fait remarquer à cet opportun qu'il venait de lui faire louper ce qui semblait être meilleur éclair au chocolat du monde. Mais comme à chaque fois quelle posait les yeux sur Baptiste, les mots lui manquait. Elle connaissait par cœur ses traits, comme si elle les avait dessiner. Sa mâchoire carrée, ses pommettes, son front, ses petites fossettes, les petits plis qui venaient se placer entre ses sourcils quand il était soucieux ou tourmenté, son regard… Ah, ce regard ! Un rayon de soleil se faufila entre les rideaux de la chambre luxueuse. Afin d'épargner à ses yeux encore endormis l'aveuglement de la lumière blanche, elle se retourna, et ses membres engourdis lui firent lâcher quelque parole incompréhensible. « Je t’ai réveillée ? Navré, mais il le fallait. » Elle soupira, sachant pertinemment qu'en aucun cas il n'était surpris de l'avoir réveillé. N'avait-il pas justement entrepris de la tirer du sommeil ?! Bon, elle n'avait pas à se plaindre : combien de jeune fille sur terre n'avaient pas espéré un jour se réveillée aux côté d'un bellâtre vous susurrant de belles paroles ? Un sourire se dessina aux coins de ses lèvres, à cette pensée. Elle était chanceuse, et le savait. C'est alors qu'elle se décida, tel un cobra s'élevant au son d'une flûte, de se redresser, puis de faire face à Baptiste. Considérant son sourire malicieux, elle leva un sourcil, et lui adressa un regard interrogateur. C'est alors qu'il se mit à lui parler. Elle n'avait jamais été très réceptive au réveil, mais réussi cependant à intercepter les mots « champagne », « petit déjeuné », « journée spéciale », « musique »… allez savoir pourquoi, cela la fit sourire. Elle passa une main dans ses cheveux, et, tout en appuyant ses paroles d'un regard à la fois sensuel et faussement agacé, elle répondit : « Puis-je savoir en quoi consiste ce fabuleux programme ? » Depuis qu'ils s'étaient rencontrés, Baptiste et Louisa s'était toujours appliqués à s'étonner l'un et l'autre. En aucun cas la routine ne devait s'installer entre eux, et heureusement, ils étaient tous les deux assez imaginatifs et endurants pour que leur vie de couple ne soit jamais en mode Pause. Aujourd'hui encore, Louisa avait dans l'idée que son homme allait l'épater. Elle savait qu'il ne prendrait certainement pas la peine de répondre à cette question purement rhétorique - il prenait un malin plaisir à faire planer le mystère de ses projets - mais il réussi à exciter sa curiosité.
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| | | Baptiste Lefevre
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| Sujet: Re: « good morning, beautiful ;; LOUISA Janvier 28th 2009, 9:54 pm | |
| Les matins auprès de ma belle étaient tous différents et, pourtant, ils avaient ce fameux fait en commun ; dès que mes yeux se posaient sur ses traits, s’y attardaient avec une avidité infinie, je ne pouvais - et ne le désirais pas - entraver le sourire qui s’épanouissait délibérément sur le coin de mes lèvres. A l’instant où mes iris croisaient les siens, j’étais tout simplement exhorté, emporté par les souvenirs des moments partagés. Ils étaient nombreux, même si nous nous évertuions à laisser à l’autre toute la liberté dont il avait besoin. Nous pouvions user de notre indépendance dès que nous en ressentions l’envie, et cela me plaisait. J’étais de ces hommes qui s’attachaient difficilement, et qui se lassaient si rapidement qu’il était impossible de prévoir quand et pourquoi j’en avais fréquemment assez. Ainsi, lorsque j’avais rencontré Louisa, cette jeune femme qui me ressemblait tellement et, pourtant, se différenciait particulièrement ; son image s’était ancrée en moi, et ne m’avait plus quitté. Si nous nous amusions terriblement bien, tous les deux, il n’était pourtant pas toujours question de divertissement. Mes sentiments envers Louisa étaient forts, et présents. Je ne le lui rappelais pas, certes, tous les jours ; mais elle le savait, et c’était certainement tout ce qui comptait à nos yeux.
Je posai un regard amusé sur ma jolie brune, les coins de mes lèvres s’étirant pour former ce sourire tordu qui me caractérisait si bien. Je m’apercevais qu’elle ne m’avait écouté que partiellement, et que j’allais très probablement devoir recommencer avec mes explications. Cela ne me gênait pas. En aucun cas. En réalité, cela m’arrangeait fortement. Ce que je lui préparais la surprendrait d’avantage. Son regard était curieux ; elle était encore engourdie par le sommeil, cependant, et cela m’amusait. Je percevais sa lutte, il me semblait qu’elle tentait de lire dans mes pensées, d’éliminer la barrière de mon esprit et de s’abreuver de tout ce qui me passait par la tête.
« Puis-je savoir en quoi consiste ce fabuleux programme ? » J’arquai un sourcil, et eus un léger rire en croisant son regard. Pensait-elle réellement qu’une telle manœuvre allait fonctionner avec moi ? Qu’il lui suffisait de me fixer avec une intensité particulière pour me faire céder ? Si c’était le cas, je m’étais trompé. Louisa ne me connaissait pas aussi bien que je me l’étais imaginé. Pourtant, je savais parfaitement qu’elle n’attendait pas de réponse. Afin de ne pas jouer avec le feu, je me penchai une nouvelle fois vers elle et l’embrassai lentement, m’attardant indéfiniment sur ses lèvres. Il était hors de question que je lui narre, une nouvelle fois, le programme de notre journée. Il était hors de question que je m’écarte de sa bouche afin de lui asséner quelques paroles idiotes. J’avais décidemment mieux à faire. Coups portés à la porte de notre chambre. Je me redressai doucement, lâchant un grognement de mécontentement. Pourquoi avais-je donc eu la brillante idée d’appeler le service de chambre ? Considérant le regard amusé de Louisa, qui se moquait délibérément de mon soupir exaspéré, je me levai et allai ouvrir.
« Ils me le paieront. Je ne sais pas quand, je ne sais pas comment. Mais ils me le paieront. » Je faisais, évidemment, référence à l’interruption impromptue. J’avais refermé la porte, et je me retournais en direction de ma compagne qui jetait quelques regards dans ma direction. Je savais qu’elle scrutait le chariot qui venait d’être déposé avec attention, ce qui me fit sourire. Il s’agissait d’un petit-déjeuner comme ceux auxquels elle avait eu le droit depuis quelques matins, déjà. J’avais simplement ajouté une bouteille de champagne à l’ensemble.
« J’espère que tu as faim. Cela dit... Nous avons le temps et nous pouvons toujours remettre le petit-déjeuner à plus tard. » J’osai un regard en sa direction, pinçant ma lèvre inférieure. Apercevant son air moqueur, je levai les yeux au ciel, rapprochant le chariot du lit double et m’installant sur le rebord de celui-ci.
« Bien, j’ai compris... La nourriture prime. » | |
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